Crédit d’impôt sur les portes et fenêtres: ce qu’il y a à savoir pour 2018
Le crédit d’impôt sur la transition énergétique ou CITE fait partie des financements les plus prisés en matière de rénovation. Les propriétaires n’hésitent pas à en avoir recours pour posséder le budget adéquat pour leur projet. À titre de rappel, le CITE est un crédit d’impôt sur le revenu dont peut bénéficier les porteurs de projet d’amélioration de la qualité environnementale de leur habitation principale. Les initiateurs dudit projet peuvent aussi bien être locataires, occupants à titre gratuit, ou encore propriétaire. On a souvent évoqué ce type de financement ces derniers temps. Que peut-on attendre pour 2018 à ce sujet?
Du nouveau pour 2018
À la sortie d’une séance publique tenue par les députés, le 17 novembre 2017, il a été conclu que le taux accordé au contribuable dans le cadre du CITE fenêtre baissera de 15 %. Cette baisse est entrée en vigueur le 1er janvier 2018, jusqu’au 30 juin de la même année. Il est à noter que tous les travaux sur les fenêtres ne sont pas concernés par cette déclaration. En effet, il faut savoir que seuls les projets de remplacement d’un simple vitrage par un double vitrage sont touchés par ce fameux amendement. Pour ce qui est des autres travaux sur les portes et fenêtres, ils sont tout simplement bannis du dispositif de crédit d’impôt sur la transition énergétique.
Un souci pour les professionnels du bâtiment
Les professionnels du bâtiment, et plus précisément, ceux qui œuvrent dans le secteur des portes et fenêtres dénoncent cette décision des députés français. Ils sont effectivement embarrassés par cet amendement qu’ils jugent néfaste pour leur entreprise. Force est de constater que cette disposition prise dans le projet de loi de finances 2018 prend des allures d’élimination complète du secteur dans la liste des travaux bénéficiant du crédit d’impôt sur la transition énergétique d’ici la moitié de l’année 2018.
Les fabricants et les installateurs de portes et fenêtres placent également leurs inquiétudes dans le possible développement du marché des appareils de moins en moins performants. Dans le souci de vouloir protéger leurs intérêts, mais aussi et surtout ceux de leurs clients, ces professionnels souhaitent tirer la sonnette d’alarme. Ainsi, ils gardent le profond espoir que dans un futur assez proche, un amendement rectificatif pourra être envisagé afin de remédier à cette situation. En attendant, ils devront prendre leur mal en patience et s’adapter au mieux face aux nouvelles conditions du CITE.