Sécurité incendie et blocs-portes techniques
Garantir la résistance au feu : les essais en laboratoires
En France, le procès-verbal de classement délivré par un laboratoire agréé est le principal document officiel requis pour justifier des performances de résistance au feu des blocs-portes techniques. L’association ATF-BPT, réunissant les industriels fabricants de blocs-portes techniques en bois, revient sur la procédure normalisée
appliquée par les laboratoires pour évaluer ces produits.
En France, et depuis l’Arrêté du 22 mars 2004, les produits de construction qui ne bénéficient pas du marquage CE ont l’obligation de produire un Procès Verbal de classement de résistance au feu, délivré par un laboratoire agréé, sur la base d’un essai réalisé selon des méthodes européennes harmonisées. Protocole d’essai : un contexte réglementaire européen En matière d’évaluation de la résistance au feu des produits de construction, les méthodes et conditions encadrant les essais sont fixées par l’Arrêté du 22 mars 2004. «Cet Arrêté fixe les règles du jeu» explique Philippe Bougeard à la Division Etudes et Essais Résistance au feu du cstb. Ainsi, depuis 2004, l’ensemble des essais de résistance au feu est réalisé selon les règles européennes (nf En 1634-1). outre les méthodes, les classements français (coupe-feu, stable au feu et pare-flamme) ont progressivement été remplacés par des classes résultant de la normalisation européenne (nf En 13501-2) : R, pour la capacité portante ; I pour l’isolation thermique ; E pour l’étanchéité au feu ; W pour le rayonnement. «Cette modification du cadre réglementaire a été synonyme d’un grand investissement de la part des industriels français qui ont du faire tester tous leurs produits », souligne Régis Koryluk, du laboratoire Efectis.
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